La durée de chaque étape varie d’une femme à l’autre et en fonction du nombre d’accouchements de la maman. Les chiffres donnés dans cet article sont des intervalles théoriques.

1. Le pré-travail : il peut durer quelques heures voire plusieurs jours avec des pauses. Le moment où les contractions commencent à se régulariser et à dilater le col n’est pas prévisible.

2. Le travail : pour un premier enfant, il faut compter en moyenne 1cm par heure mais il arrive souvent que la femme dilate de plusieurs cm en 1h. Pour les enfants suivants, la dilatation est généralement plus rapide.

3. L'expulsion : le temps des poussées actives dépend des protocoles de chaque hôpital. En Suisse, il varie de 30 minutes à 1 heure en moyenne.

4. La délivrance : le placenta doit être expulsé maximum 20 à 30 minutes après l’accouchement. Cette étape est surveillée activement et des méthodes naturelles sont proposées pour accompagner le processus de décollement du placenta de l’utérus.

Pendant la période du pré-travail, les contractions peuvent parfois être douloureuses, mais irrégulières. L’idéal est de se divertir, se reposer, se promener dans la nature, voir des amis si cela est agréable pour la femme. Le but est de lâcher le mental afin de libérer de l’ocytocine, hormone de l’amour et du plaisir, entraînant également les contractions de l’utérus.

Pour préserver ton énergie, tu peux prendre de petites collations et boire régulièrement.

Se reposer. Cela demande beaucoup d’attention et d’énergie mentale (on se demande toujours si c'est le travail qui commence). Nous recommandons par exemple de faire des siestes si c'est possible. Le travail peut commencer en fin de journée et le repos est le bienvenu avant ce marathon.

Il y a deux signes qui indiquent que l’accouchement se met en route, la rupture de la poche des eaux et les contractions utérines. L’un ne précède pas forcément l’autre. Le scénario de la mise en route de l’accouchement et de la naissance est propre à chaque femme. Dans tous les cas, il faut appeler la maternité avant de s’y rendre.

Rupture de la poche des eaux: le liquide amniotique peut couler en grande quantité ou en goutte-à -goutte. Il peut être transparent, rosé ou verdâtre (méconium émis par le bébé in utero). 

Contractions utérines:

• Pour un premier enfant: pour aller à l'hôpital, il faut que les contractions soient douloureuses, régulières aux 5 minutes pendant minimum 2 heures

• Pour les enfants suivants: pour aller à l'hôpital, il faut que les contractions soient douloureuses, régulières aux 10 minutes pendant minimum 1 heure

Non. Un deuxième accouchement par voie basse prends souvent moins de temps que le premier, mais ce n'est pas toujours le cas. En général, le corps est mieux préparé, les muscles du col de l'utérus et du périnée étant plus souples après un premier accouchement. Cela peut réduire la durée du travail, notamment la phase d'expulsion. Cependant, chaque accouchement est unique et divers facteurs tels que la position du bébé, l'âge de la mère, ou des complications spécifiques peuvent influencer la durée. Il est donc possible que le deuxième accouchement soit plus court, mais il n'y a pas de garantie absolue.

La phase de désespérance, ou phase de transition, est une étape intense de l'accouchement qui survient généralement à la fin du travail, juste avant que la mère ne commence à pousser. C'est un moment où le col de l'utérus est presque complètement dilaté, et les contractions deviennent particulièrement fortes et rapprochées. Pendant cette phase, certaines femmes peuvent ressentir une forte fatigue, une perte de confiance, ou un sentiment d'épuisement, d'où le terme "désespérance". Elles peuvent se sentir dépassées ou avoir l'impression qu'elles n'y arriveront pas. Un bon soutien et des encouragements de la part de l'équipe médicale ou du partenaire sont essentiels pour aider la mère à traverser cette étape difficile. Si tu rencontres cette phase: courage, ton bébé est presque là!

Plusieurs éléments peuvent aider à diminuer le risque de déchirures du périnée pendant l'accouchement. Ces pratiques peuvent aider, mais ne garantissent pas un périnée intact, puisque plusieurs facteurs pas toujours contrôlables entrent en jeu.

1. Massage périnéal : pratiqué régulièrement à partir de la 35ème semaine de grossesse, il aide à assouplir les tissus du périnée, les rendant plus élastiques et résistants à l'étirement lors de l'accouchement. 

2. Position d'accouchement : adopter des positions d'accouchement favorables, comme la position accroupie, sur le côté, ou à quatre pattes, peut réduire la pression sur le périnée et permettre un étirement plus contrôlé des tissus.

3. Maîtrise de la poussée : pousser de manière contrôlée et progressive, souvent guidée par la sage-femme, permet au périnée de s'étirer doucement sans subir de pression excessive d'un coup.

4. Application de compresses chaudes : l'utilisation de compresses chaudes sur le périnée pendant la phase d'expulsion peut augmenter la circulation sanguine et l'élasticité des tissus, aidant à prévenir les déchirures.

5. Bonne préparation physique : une préparation physique adéquate pendant la grossesse, incluant des exercices de renforcement et d'étirement du plancher pelvien, peut contribuer à un périnée plus résilient.